La connaissance des propriétés nutritionnelles de l’oeuf de caille date de l’antiquité. Les anciennes civilisations chinoise et égyptienne consommaient des oeufs pour ses vertus.
Dans les années 1960, un éleveur de cailles, Mr. Cordonnier constate que l’allergie de son épouse disparait après l’absorption régulière d’oeufs de caille. Cette observation se confirme par un autre éleveur qui obtient le même succès dans sa famille. Le docteur Truffier s’intéresse à ces observations et développe une recherche scientifique sur le sujet qui lui voit décerner le Prix Marcel Zara.
Les approches naturelles et la nutrition sont derrières les découvertes faites sur l’oeuf de caille.
En 1971, le Dr Liu découvre que le blanc de l’oeuf de caille contient des inhibiteurs d’enzymes tels que l’ovomucoïde et les ovoinhibiteurs glycoprotéines. En 1990, une étude canadienne montre que l’ovomucoïde de l’oeuf de caille possède une puissante activité envers l’élastase qui intervient dans de nombreuses pathologies chez l’homme, en particulier dans l’emphysème pulmonaire et le psoriasis.
En 1994, le Dr Takahashi démontre que parmi toutes les espèces aviaires, l’ovomucoïde du blanc de l’oeuf de caille japonaise est le seul capable d’inhiber la trypsine humaine. S’en suivent les travaux du Dr Bruttmann (chu de Grenoble, 2007) sur la stabilité de l’ovomucoïde et son effet inhibiteur sur les trypsines ainsi que les travaux du Dr Sainte-Laudy, qui compléteront les nombreuses publications scientifiques.